Ce n’est pas possible. Ce n’était pas juste. Lorsque, à un peu plus d’une demi-heure de la présentation finale, la pièce en chocolat de l’équipe italienne a subi un accident mortel, la déception a gagné de nombreuses personnes présentes. Il s’agit sans aucun doute de la meilleure performance globale de toute la compétition. Et en un instant, tout a semblé s’écrouler. Pour ne rien arranger, l’incident a entraîné la présentation du dessert hors du temps, avec une pénalité correspondante. Cependant, ils se sont ressaisis et ont recollé les morceaux. Ils savaient qu’il y avait une chance et ils ont terminé le travail brillamment. Emmanuele FORCONE, Francesco BOCCIA et Fabrizio DONATONE se sont embrassés avec émotion sous les applaudissements de tout le public. Les dés étaient jetés et apparemment ils n’allaient pas tomber de leur côté.
Les États-Unis sont montés sur la troisième marche du podium, puis, avec une certaine surprise, il a été annoncé que le Japon prendrait la deuxième place. Les Italiens ont attendu, en essayant de calmer leurs nerfs et en étant totalement incrédules. Enfin, Gabriel Paillasson a ouvert l’enveloppe et a crié le nom des champions du monde : « Italie ! ».
L’explication se trouve dans le tableau des scores. Malgré tout, les Italiens ont obtenu un total de 8 197 points, soit pas moins de 795 points de plus que les Japonais, et plus de 1 000 points de plus que les troisièmes. Ils ont été supérieurs dans tous les domaines et ont remporté une victoire mémorable.
Sinon, il y a eu peu d’autres faits marquants. Outre le fait de devoir répondre à plusieurs reprises à la question : « Où est l’Espagne ? », nous avons confirmé la progression de la pâtisserie asiatique, avec cinq pays dans le Top Ten.
Et nous avons constaté une certaine stagnation en termes de techniques, de saveurs et, surtout, d’esthétique, dans une compétition qui reste la plus importante, mais qui a peut-être besoin d’une nouvelle incitation.
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