Pas de formation, pas d’évolution

éditeur Dulcypas 445

Cela peut sembler un cliché ou un simple couplet, mais sans formation, il n’y a pas d’évolution possible, et l’évolution signifie aujourd’hui répondre aux nouvelles exigences du consommateur et s’adapter aux changements vertigineux que connaît notre société.

Heureusement, les formations en pâtisserie et chocolaterie n’ont jamais été aussi nombreuses et performantes. Outre les écoles conventionnelles, qui proposent un programme de formation étendu et complet, des salles de classe offrent des cours monographiques sur des spécialités spécifiques, des bonbons aux pâtisseries classiques, en passant par les desserts, les petits fours et les pâtisseries de Pâques. Sans oublier les master classes ou les cours, donnés par différentes personnalités de prestige national et/ou international.

Il n’y a donc plus d’excuses. Les futurs professionnels sont aujourd’hui obligés de fréquenter une école avant de commencer à travailler dans une boulangerie. Mais les confiseurs en exercice doivent également se recycler pour apprendre de nouvelles techniques, voire de nouvelles tendances en matière de présentation et de marketing.

La formation et l’expérience ne doivent pas être opposées l’une à l’autre, elles sont toutes deux nécessaires dans un monde de plus en plus compétitif où le client/consommateur est de plus en plus exigeant. On entend encore le reproche « les enfants sortent avec beaucoup de théorie mais quand ils arrivent à la boulangerie, ils ne savent rien faire ». L’expérience ne peut être acquise qu’en travaillant, mais avec une bonne base de formation, l’apprentissage pratique et donc l’accumulation d’expérience sera sûrement un processus plus rapide et plus solide.

Dans le but de promouvoir la formation en pâtisserie, nous saluons l’initiative du CEEAP renouvelé d’organiser le 1er Concours national de pâtisserie pour étudiants, qui aura lieu les 20 et 21 février au salon Intersicop. Contrairement à d’autres concours, dans ce cas, les connaissances des futurs pâtissiers seront évaluées dans les matières de base et non dans la virtuosité artistique. Ce sera donc un championnat avec toute sa rivalité, son excitation et son suspense jusqu’au bout, mais aussi une démonstration du travail effectué dans les écoles et une vitrine pour susciter des vocations professionnelles.

Depuis Dulcypas, nous voulons reconnaître l’énorme travail de toutes les écoles de notre pays. L’évolution du secteur et donc son avenir sont entre leurs mains.

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